
Prochain spectacle

Un spectacle musical dont l’issue appartient au public
Résumé
Entre musique classique, pop, rap et comédie musicale, ce spectacle questionne le message véhiculé par le conte traditionnel « La Belle et la Bête ». Alors que la morale de l’histoire développe l’importance de la beauté intérieure, la dévotion de Belle est cependant récompensée par la beauté extérieure du prince. N’est-ce pas contradictoire ? Comment comprendre ce message ? D’autant plus à l’époque actuelle du selfie, où l’apparence extérieure n’a peut-être jamais été autant exposée ? Oscillant entre un monde de Belle, idéalisé, livresque, “romantique”, avec une expansion exagérée de sentiments, et un monde de la Bête, où les émotions sont comme gelées, se mécanisant et se déshumanisant de plus en plus, l’authenticité et la pureté des sentiments n’ont leur place ni d’un côté, ni de l’autre. Au moment où l’histoire devrait se résoudre, alors tout s’arrête. Et si nous transformions la fin ? Mais alors quelle fin choisir ? Pour quel message ? Que doit-on comprendre et retenir de ce conte ? Notre spectacle présente au public plusieurs fins alternatives, l’une après l’autre, laissant au spectateur l’opportunité de s’approprier le message qui lui convient le mieux. Description détaillée “… et la Bête se transforma en un beau prince. Ils se marièrent et vécurent heureux pour l'éternité.” (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, Le Magasin des enfants, 1756) C’est ainsi que se termine le conte de la Belle et la Bête. Cocteau (1946), Disney (1991), les plus célèbres interprétations de ce conte y sont fidèles. Pourtant, cette fin idéale peut laisser perplexe. Alors que la morale de l’histoire développe l’importance de la beauté intérieure, la dévotion de Belle est cependant récompensée par la beauté extérieure du prince. N’est-ce pas contradictoire ? Comment comprendre ce message ? D’autant plus à l’époque actuelle du selfie, où l’apparence extérieure n’a peut-être jamais été autant exposée ? Notre création propose de questionner le message véhiculé par “la Belle et la Bête”. Partant d’une mouture très traditionnelle, notre interprétation pose le décor dans une ambiance fin XVIIIe, avec une scénographie et des costumes évoquant cette époque, tel que le propose Disney. Cet univers semble néanmoins être littéralement tiré d’un livre. Les décors et costumes sont en noir et blanc, comme s’ils étaient extraits d’une estampe de livre. Très vite, notre interprétation du conte s’emploie à détourner les conventions et à surprendre le public en accompagnant le fil de l’histoire par des morceaux de musique de styles variés, mêlant ainsi musique classique, pop, rap, etc… Les morceaux ont été choisis en fonction de leur contenu, de telle sorte qu’ils collent à la narration originale du conte. En contraste du monde de Belle, idéal, « livresque », l’univers de la Bête, soumis à un sort, est rongé par la mécanisation et l’industrialisation du XIXe siècle. Les décors et costumes sont chargés d’engrenages rouillés. A cheval entre un monde livresque, idéal mais dénué de couleur, et un monde certes coloré, mais rongé par les machines, le conte poursuit ainsi sa trame originale, oscillant entre le monde de Belle, “romantique”, avec une expansion exagérée de sentiments, alors que dans le monde de la Bête, les émotions sont comme gelées, se mécanisant et se déshumanisant de plus en plus. Ainsi, l’authenticité et la pureté des sentiments n’ont leur place ni d’un côté, ni de l’autre. Toutefois, au moment où l’histoire devrait se résoudre, alors tout s’arrête. Et si nous transformions la fin ? Mais alors quelle fin choisir ? Pour quel message ? Que doit-on comprendre et retenir de ce conte ? Notre spectacle présente au public plusieurs fins alternatives, l’une après l’autre, laissant au spectateur l’opportunité de s’approprier le message qui lui convient le mieux.
La troupe
Rôles principaux
Belle - Jeanne-Marie Lelièvre
La Bête - Kevin Le Pennec
Le Chandelier - Adrien Zucchelli
Rôles secondaires
Soeur 1/Le plumeau - Valentine Dubois
Gaston - Romain Baur
Soeur 2 - Anaïs Borgo Favre
Le fou - Jean Renevey
Frère - Massimo Falcetta
Théière - Monique Buathier
Le bibliothécaire / Horloge - Jacques Métille
Le boulanger - Philippe Staempfli
Armoire - nn
Le père - nn
Direction artistique et musicale - Raphaël Bortolotti
Texte théâtral - Alexandre Glikine
Chorégraphie - Murielle Bortolotti
Musiciens
Violon - Coline Genet, flûte - Lorraine Capitant, violoncelle - Clémence Lenoël , piano - Chloé Thamié, clarinette - William Ross, claviers - Vadim Saukin, basse - Christopher Meyepa, batterie - Killian Caputo
Choeur ad hoc
Costumes - Naomi Purro
Décors - nn
Biographies

Direction artistique et musicale
Raphaël Bortolotti
Originaire d’Yverdon-les-Bains, Raphaël Bortolotti obtient un premier Master en Histoire de l’Art à l’Université de Lausanne et un deuxième Master en chant baroque à la Schola Cantorum Basiliensis dans la classe de Rosa Dominguez. Parallèlement à ses études de chant, il se forme à la direction auprès de Beat Hofstetter et Raphael Immos à la Haute Ecole de Bâle et obtient un diplôme d’« Advanced Vocal Ensemble Studies » de la Schola Cantorum Basiliensis. Il chante régulièrement comme soliste ou dans différentes formations vocales professionnelles et travaille également comme professeur de chant et directeur de chœur. Il se forge une expérience de metteur en scène en participant à de nombreuses productions scéniques sous la direction de Catherine Pauchard avec la troupe L’Opéra par-ci par-là et il dirige un cours de théâtre musical depuis 2016 dans l’école « La Cour du Théâtre » à Yverdon. En 2020, il entame un doctorat en scénographie à la Haute École des Arts de Berne. Cette même année, il dirige et met en scène le spectacle « Notre Dame de Paris » pour la troupe Rêves de Poche.

Belle
Jeanne-Marie Lelièvre
Après avoir intégré la Maitrise de Notre Dame de Paris, Jeanne-Marie Lelièvre entre ensuite à la Schola Cantorum Basiliensis dans la classe de Rosa Dominguez où elle obtient son Master en Performance en septembre 2020. Au cours de son cursus, elle a l’occasion de travailler avec Jörg Andreas Bötticher, Andrea Marcon, Hopkinson Smith, Margreet Honig, Paul Tripels, Marc Mauillon. Elle chante régulièrement avec de nombreux ensembles en tant que choriste ou soliste comme l’ensemble Athénais, La Cetra, (Andrea Marcon), ou l’ensemble Vocal de Lausanne. Finaliste de la Göttingen Haendel Competition, elle participe en 2019 à un concert expérimental sur le mélodrame et l’interprétation historique dans le cadre des journées Schumann au festival « Les voix de Royaumont ». En aout 2021, elle est invité entant que soliste à chanter au concert anniversaire de la Hansa au festival de musique sacrée de Riga.

La Bête
Kevin Le Pennec
Originaire de Bretagne, Kevin Le Pennec poursuit d’abord sa formation de harpe et de chant traditionnel dans des écoles de musique associative, puis au conservatoire de Brest en 2016 et au Pont Supérieur de Rennes en 2018 où il obtient sa licence de musicien interprète des musiques traditionnelles en 2021. Durant son parcours, Kevin est notamment formé par Nikolaz Cadoret, Marc Clérivet, Tristan Le Govic, Morgane Le Cuff, Hoëla Barbedette, Véronique Bourjot, Mathieu Hamon, Marthe Vassalot, Bèrtran Obrée … Premier prix du Trophée Camac en 2019, Kevin partage sa vie professionnelle entre ses activités d'auteur-compositeur-interprète et l'enseignement de la harpe à Rennes. Il se produit sur scène avec ses groupes BISIAD et LA MEZANJ. En solo, Kevin se consacre aux arrangements, à la composition et à l’écriture de chansons. Son chant clair et puissant, en français, en anglais et parfois en gallo, a cappella ou accompagné, scelle son identité artistique. Kevin sort son premier album solo "À distance" cette année. https://www.kevinlepennec.com

Villageois / Horloge
Adrien Zucchelli
Adrien Zucchelli commence ses études de chant au Conservatoire de Lausanne dans la classe de Frédéric Meyer en parallèle de ses études de musicologie à l’Université de Fribourg. Il chante depuis de nombreuses années dans différents choeurs et ensembles en suisse romande. Depuis quatre ans, il chante également comme soliste et participe à différents projets scéniques, notamment sous la direction de Rogério Gonçalves et Christophe Balissat. Récemment, il a obtenu son certificat supérieur de chant lyrique dans la classe de Bertrand Bochud.

Chorégraphie
Murielle Bortolotti
Murielle Bortolotti, née à Yverdon-les-bains, s’est formée en danse classique, contemporaine et jazz au Conservatoire Populaire de musique, danse et théâtre de Genève et à la John Cranko Schule à Stuttgart, en Allemagne. Elle a poursuivi sa formation en improvisation chorégraphique-danse contemporaine avec le « Collectif Zone Libre » et la compagnie « Eclipse » à Paris et suit depuis régulièrement des workshops auprès de compagnies de renommée internationale telles que le Ballet Preljocaj (FR), Hofesh Schechter Cie (UK), Wayne McGregor Random Dance Cie (UK), Nadia Beugré (FR), Thomas Hauert (CH), et la Cie Batesheva (IL). A partir de 2013, elle enseigne la danse classique et contemporaine aux filières « Amateur » et « Pré-Professionnelle » au Studio de danse Fusion à Lausanne et participe à diverses créations en Suisse et à Paris tout en conduisant ses propres projets et créations. Très concernée par les questions professionnelles du milieu, elle fait partie du Comité des RP (Rencontres Professionnelles de danse) de Genève depuis 2013. En 2020, elle est diplômée en enseignement "Cuban Ballet Medologist Course, Elementary and Professionnal Level", par le Cuballet USA 2020, Laura Alonso et est intégrée au Registre professionnel des pédagogues de la danse par Danse Suisse.